Crabe yéti : des pinces qui chauffent !

À 2 200 m de profondeur, près des cheminées hydrothermales du Pacifique Sud, vit le mystérieux Kiwa hirsuta, surnommé « crabe yéti » à cause de ses pinces couvertes de soies blanches.

Un chauffage biologique

  • Bactéries chimiosynthétiques : les soies abritent des colonies qui oxydent le sulfure d’hydrogène, produisant chaleur et nourriture.
  • Danse thermique : le crabe agite ses pinces dans les panaches toxiques pour fertiliser ses “jardins” bactériens.
  • Survie extrême : l’eau atteint 350 °C à la sortie du conduit, mais se refroidit autour de 2 °C en quelques centimètres.

📊 Fun-fact : sa fourrure microbienne sert d’isolant et de garde-manger portatif !

Découvert seulement en 2005, K. hirsuta rappelle combien nos abysses recèlent de créatures encore inconnues et d’écosystèmes basés non pas sur la lumière du Soleil, mais sur l’énergie chimique de la Terre.

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