Petit mais redoutable, le coléoptère bombardier (Brachinus sp.) possède une « chambre de combustion » au bout de l’abdomen. En mélangeant hydroquinone et peroxyde d’hydrogène il déclenche une réaction exothermique qui porte le liquide à environ 100 °C. Sous pression, le jet toxique jaillit par une tourelle orientable, accompagné d’un claquement audible et d’un nuage de vapeur.
- Vitesse d’éjection : 500 impulsions/seconde, en rafales millisecondes.
- Portée : jusqu’à 20 cm — énorme pour un insecte de 1 cm.
- Précision : la tourelle pivote à 270°, touchant fourmis, araignées ou grenouilles.
📊 Fun-fact : rapporté à l’échelle humaine, la pression interne équivaudrait au souffle d’une grenade flash !
Cette arme chimique a inspiré des chercheurs en biomimétique pour concevoir des micro-réacteurs de propulsion. Un rappel que la chimie la plus spectaculaire se cache parfois sous nos pieds ! 🔬