Petite, mais surdouée, la chauve-souris Myotis baillonii évolue dans les forêts d’Asie du Sud-Est. Pour échapper aux hiboux, son prédateur principal, elle pratique une écholocation furtive. Elle module l’intensité et la fréquence de ses cris ultrasonores, créant un « brouillage » qui rend ses propres échos indéchiffrables pour les oreilles hypersensibles des rapaces nocturnes.
Regarde notre Short ci-dessous!

Technologie anti-radar naturelle
- Cris à faible amplitude : 10 dB de moins que la plupart des chauves-souris insectivores.
- Changements aléatoires de fréquence : les signaux varient de 25 à 60 kHz pour brouiller l’analyse.
- Pulses ultra-courts : moins de 1 ms, difficiles à localiser avec précision.
Voler sous le seuil de détection
En volant près du feuillage et en émettant « en sourdine », le Murin de Baillon réduit sa signature acoustique de 70 %, se rendant quasi invisible aux hiboux.
Écosystème à protéger
La déforestation fragmente son habitat et accentue la pression des prédateurs. Conserver les forêts mixtes est vital pour que ce petit « avion furtif » poursuive ses patrouilles nocturnes.
📊 Fun-fact : Des enregistrements de 2024 montrent que la chauve-souris ajuste son pattern sonore en temps réel dès qu’un hibou hulule à moins de 50 m !
Sources : PLOS ONE (2024) : « Stealth Echolocation in Myotis baillonii » ; Journal of Experimental Biology (2023) ; Bat Conservation International Report (2025).