Du Mexique à l’Amazonie, le potôo (Nyctibius spp.) se confond avec les branches mortes. Le jour, il adopte la posture « perchoir cassé » : cou allongé, bec pointé vers le ciel, plumage gris-marron strié qui imite l’écorce. Ses yeux jaune citron se ferment en fines fentes pour ne laisser qu’un filet de lumière — assez pour détecter un prédateur.
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Mécanismes d’invisibilité
- Plumage cryptique : motifs de lichens et de fissures, uniques à chaque individu.
- Posture statue : muscles verrouillés, zéro mouvement pendant plusieurs minutes.
- Fentes palpébrales : vision réduite sans révéler la rétine brillante.
Chasseur nocturne
Dès la tombée de la nuit, le potôo s’anime : il capture insectes volants grâce à un bec large bordé de vibrisses sensitives, poussant un cri lugubre célèbre dans les forêts tropicales.
Reproduction discrète
Aucun nid : un simple creux sur une souche suffit. Œuf unique, couvé par les deux parents, toujours dans la position « branche » pour ne pas trahir l’emplacement.
📊 Fun-fact : Des tests de 2024 montrent que même à 2 m, 90 % des observateurs confondent un potôo immobile avec le bois environnant !
Sources : Journal of Ornithology (2024) ; Neotropical Birding (2023) ; IUCN Nightjar Report (2025).